Big Bend National Park, Texas

Le parc est situé dans la partie sud Ouest du Texas et partage l’une de ses frontières avec le Mexique, les deux pays étant séparés par le Rio Grande.

⁃ Le parc est divisé en 3 secteurs :

Rio Grande Village, ayant pour attrait principal ses sources naturelles d’eau chaude, avec un trail sympa d’environ 10 km entre celles-ci et un point de vue surplombant le Rio Grande :

La chaîne de montagnes Chisos, comptant les plus haut sommets du parc, parmi lesquels le plus haut, Emory Peak à 2385 mètres.

La randonnée est très agréable, d’autant plus si vous la faites dans la fraîcheur du matin ! Attention, l’endroit est l’habitat principal de l’ours noir (environ 40 ours vivent dans le parc) et du lion des montagnes (on les compte par centaine ici). RAS de notre côté, nous n’en n’avons pas observé.

Santa Elena Canyon, un canyon impressionnant traversé par le Rio Grande qui vous laisse admirer, en face de vous, le Mexique ! Petite marche de 2,6km qui se fait très bien et donne un superbe point de vue à la fin.

À droite, les États Unis, à gauche, le Mexique, les deux pays étant séparés par le Rio Grande

Nos impressions : le parc est immense et impressionnant, nous n’avons pas l’habitude de voir de tels paysages désertiques et arides. Nous le recommandons, mais 2 à 3 jours suffisent pour en voir les attraits principaux ! Début mars, le temps est déjà très chaud (environ 30 degrés en après midi) et le soleil tape beaucoup (en témoignent mes coups de soleil à vif au moment où je vous écris !), il nous semble donc difficile d’imaginer se promener ici en plein été !

Texas – Gulf Coast

Entre la Louisiane et Big Bend National Park, au Texas, nous découvrons sur notre route la « Gulf Coast » Texane, située dans le golf du Mexique, au sud de Houston. Nous ne nous attendions pas à trouver un endroit aussi beau ici !

Venant de Louisiane, la route commence par Bolivar Peninsula, qui éblouit par toutes ses maisons colorées, perchées sur pilotis. L’endroit est encore assez sauvage.

Nous rallions Galveston Island par un ferry, gratuit, qui prend environ 20 min. Nous avons entendu dire qu’il n’était pas rare d’observer des dauphins durant la traversée et BINGO, malgré le brouillard, nous voyons, juste à quelques mètres du bateau, notre premier dauphin.

Galveston Island est plus aménagée et exploitée que la péninsule de Bolivar. Les maisons sur pilotis y sont plus grosses (parfois même très grosses ! C’est impressionnant et toujours aussi beau), et il y a de nombreux commerces.

Nous dormons au bord de la mer, sur une immense plage. Dans ce coin là il est possible d’aller sans aucun problème avec son van à l’entrée des plages pour y passer la nuit. L’endroit est paradisiaque et nous aurions aimé y passer plus de temps ! Seul hic au tableau : le temps n’était pas en notre faveur, un brouillard épais nous a écrasé de l’après midi jusqu’au lendemain matin. Et est ce que je vous ai parlé des moustiques ? Même au Canada en plein mois de juillet, période réputée pour en attirer des milliers, nous n’en avions jamais eu autant ! Nous avons passé une nuit agitée à tuer les petits malins qui s’étaient faufilés dans le van !