Rocky Mountain National Park, Colorado

Le « parc national des montagnes rocheuses » se situe à environ 1h30 au nord ouest de Denver. Pour y aller, il faut emprunter une belle route qui serpente dans la montagne.

Le parc compte 72 sommets à plus de 3500m d’altitude, dont le plus haut est « Long Peak » à 4346m. Il abrite autant de glaciers que de lacs de montagnes, de forêts, de prairies et de rivières. C’est un joyau de la nature que nous rêvions de visiter depuis quelques temps déjà !

Précautions : qui dit parc montagneux dit également neige. En le visitant en avril, nous savions que les activités seraient plus restreintes qu’en plein été. À cette période de l’année, il est indispensable d’avoir encore des crampons ou des raquettes si l’on veut pouvoir profiter du parc. Nous avons donc acheté deux bonnes paires de crampons à l’un des nombreux magasins de matériel de montagne à Estes Park, la petite ville qui précède l’entrée dans le parc.

Pour les ours, pas de panique car il n’y a pas de grizzly dans le Colorado. Néanmoins, de nombreux ours noirs peuplent le parc. À notre visite, aucun n’avait encore été aperçu à cette période de l’année.

À faire : Estes Park, la bourgade touristique qui borde l’entrée du parc du côté de Beaver Meadows, est déjà un bel attrait en soi. Le lac Estes, entouré par les montagnes, est un superbe endroit pour s’arrêter manger et profiter de la vue !

En se promenant dans la ville, on peut s’imaginer sans mal le nombre de touristes qui doivent être ici durant l’été !

Depuis l’entrée par Beaver Meadows, nous avons pu accéder à plusieurs randonnées à faire avec crampons (impossible sans !). La première zone que nous avons parcouru est « Bear Lake Area » où nous avons chaussé nos crampons dès le parking sinon glissade assurée ! Nous avons fait le tour du Bear Lake (1km) avant de rejoindre Dream Lake puis Emerald Lake, de magnifiques lacs de montagne, encore gelés en partie, entourés par les majestueuses Rocheuses.

Cet aller-retour fait environ 6km.

À notre retour au parking, nous sommes partis de l’autre côté, direction Alberta Falls, Mills Lake et the Loch, toujours des lacs de montagne. Ces randonnées sont plus techniques car elles montent un peu plus, dans la neige les crampons ont donc été d’un soutien indéfectible !

Après cette bonne journée nous sommes rentrés crevés mais HEUREUX !

Le lendemain matin nous nous sommes rendus dans la seule partie du parc accessible en randonnée sans crampons, un versant où la neige a déjà fondu : Fall River Area.

D’ici, nous avons pu nous rendre sur sol sec jusqu’a « Chasm Falls ».

C’est un aller retour de 8,5km, hyper sympa, qui donne en plus une très belle vue sur la vallée !

Dans cette zone se trouve l’embranchement pour la très fameuse « Trail Ridge road ». Bon, vous ne la trouvez peut être pas si fameuse que ça car elle est peu connue en France mais ici, aux Etats-Unis, il s’agit de la route panoramique la plus haute d’Amérique du Nord, avec un point culminant à 3713m. De quoi offrir des points de vue assez sympa quoi… malheureusement, elle n’est ouverte que de juin à septembre et, encore trop enneigée en avril a notre visite, il n’y a pas eu d’exception ! Nous n’avons pu parcourir que quelques kilomètres sur le début de la route, qui nous ont déjà offert une très belle vue !

En début d’après midi de cette deuxième journée, nous avons effectué la boucle entre Cub Lake et The Pool, une randonnée extrêmement sympa de 10km.

Encore une fois, les paysages sont magnifiques ! Le petit plus, c’est que même avec la neige encore présente, nous avons pu ressortir les shorts et bronzer en marchant tant il faisait chaud. Top !

Où dormir : difficile de trouver un endroit en pleine rue pour garer le van dans Estes Park, il y a tellement d’hôtels qu’ils font la chasse au parking overnight un peu partout. Nous avons tout de même trouvé une place très tranquille (et très sombre pour ne pas se faire remarquer !) sur le parking de l’église lors de notre première nuit. La deuxième nuit nous nous sommes rendus proche d’un camping, encore fermé à cette saison, près d’une route très calme.

Nos impressions : trop trop chouette ! Nos premiers pas dans les rocheuses nous ont coupé le souffle, nous avons parcouru le parc avec d’immenses sourires aux lèvres. À faire toutefois en été pour pleinement en profiter je pense. Le petit plus, c’est également les centaines d’élans que l’on croise un peu partout dans le parc.

Joshua Tree National Park, Californie

Le parc national de Joshua Tree englobe dans sa moitié Ouest le désert de Mojave et dans sa moitié Est le désert du Colorado. Il doit son nom à l’arbre que l’on retrouve le plus dans le parc, le fameux Joshua Tree :

S’y rendre : les connaisseurs comprendront : Joshua Tree se trouve juste au dessus de la Vallée de Coachella, là où se tient, dans le désert, le festival de musique très « bobo chic » réunissant les plus grandes stars du moment chaque année au mois d’avril. Il est proche de la ville de Palm Springs, paradis des retraités, et pour le coup, des festivaliers aussi une fois par année ! Il y a trois entrées pour accéder au parc. Deux sont situésau nord (est et ouest) depuis les villes de Joshua Tree et de Twentynine Palms, et une tout au sud : Cottonwood Spring. Les deux villes au nord sont situées en plein désert, bien évidemment, mais très bien équipées ! On y trouve de tout : grosses épiceries, banques, hôtels, laveries, station de lavage voiture, garages… un vrai bonheur pour nous qui avons pu faire le plein avant de nous enfoncer de nouveau dans le désert.

Entre l’entrée nord de Twentynine Palms et l’entrée Sud, il y environ 70km. La route se parcours en 1h30. Le parc n’est donc pas si grand que ça !

À faire : plusieurs randonnées sont aménagées dans le parc mais il n’est pas réputé pour le caractère incroyable de celles-ci. De notre point de vue, Joshua Tree est plus une invitation à flâner, s’arrêter dans les étendues de cactus, observer les fleurs qui y poussent au printemps, admirer les arbres de Joshua… bref, un parc où il fait bon vivre et profiter de la nature ! Les mois de mars et avril sont les plus propices pour une visite dans le parc car c’est à ce moment là qu’il est en fleurs. Une chance pour nous qui avons pu admirer cela ! La zone de Cottonwood Mountains tout au sud du parc est celle où l’on retrouve le plus de fleurs colorées :

Un autre immanquable du parc est sans conteste le « Cholla Cactus Garden« , une petite promenade dans laquelle on peut déambuler au sein de cette espèce de cactus si particulière, qui a l’air douce comme un nounours, mais qui est en fait des plus piquantes !

La zone dans laquelle on retrouve le plus de Joshua Tree dans le parc est la zone de « Hidden Valley » au nord ouest. Pour ne pas trop nous reposer non plus (faudrait pas abuser quand même !) nous avons prévu une petite randonnée dans cet endroit. Nous avons choisi le « Lost Horse Mine Trail« , qui fait 10,6km. Le descriptif était assez vendeur, passer entre les Joshua Tree puis auprès d’une ancienne mine qui était parmi les plus grosses pour les chercheurs d’or. Au final, grosse déception, le paysage est toujours le même (mis à part à la fin ou ENFIN nous traversons parmi les arbres de Joshua), et les restes de la mine sont protégés et éloignés du sentier du trail. Bon, ça aura au moins le mérite de nous avoir fait marcher nos 10km réglementaires !

Où dormir : Il y a 8 campings dans le parc. Attention, ce sont des campings sommaires, qui bénéficient de toilettes seulement et dans lesquels on ne trouve pas toujours d’eau potable ! Au moment de notre visite fin mars, surprise, ils étaient tous complets ! Heureusement pour nous, cela nous a permis de trouver, tout juste après la sortie sud du parc, un emplacement parfait ! Beaucoup d’autres voyageurs en camping cars connaissaient déjà la combine puisque nous n’étions pas les seuls ! L’endroit était pour autant calme et agréable : nous étions entourés de fleurs qui distribuaient un doux parfum de printemps :

Nos impressions : petit parc très sympa, à faire en une journée !