Kolob Canyon, Zion National Park, Utah

Je vous avais parlé il y a quelques semaines d’un parc dans lequel nous étions restés une journée : Zion. Nous avions dû écourter notre séjour à cause de la neige qui nous avait pris par surprise à notre réveil ! En remontant dans l’Utah 3 semaines plus tard, nous avons eu l’occasion de nous arrêter dans la zone où nous comptions à ce moment là faire une randonnée : le Kolob Arch trail, menant à l’une des plus grosse arche du monde. Pas de neige cette fois-ci, nous avons pu prendre notre revanche et faire cette belle randonnée !

La zone de Kolob Canyon se trouve à l’extrémité ouest du parc de Zion, à 2h environ de Bryce Canyon. 3 randonnées sont proposées dans cette zone du parc :

Taylor Creek Trail : 8km

Kolob Arch trail : 22,5km

Un point de vue sur le canyon, tout au bout de la route scénique : 1,6km

Évidemment… nous avons fait les trois ! Arrivés en fin de journée dans le parc, nous avions le temps pour un petit 8km, nous nous sommes donc rendus sur le chemin de Taylor Creek. La randonnée n’a pas grand intérêt si ce n’est de faire traverser de nombreuses fois la rivière, ce qui lui donne un petit charme.

Néanmoins, la toute fin de la rando nous amène face à une espèce de voûte formée dans la roche, c’est impressionnant !

Le lendemain, de bonne heure et de bonne humeur, nous nous sommes mis en route pour le Kolob Arch trail, avec 22,5km annoncés. Il faisait frais mais le soleil se levant sur les montagnes remplissait déjà nos petits cœurs de joie !

Le chemin est assez facile et avec peu de dénivelé dans sa globalité. La partie la plus difficile est la toute fin, pour atteindre l’arche, où il faut alors plus grimper et passer au dessus de nombreux obstacles : troncs, roches, eau…

Nous étions impatients d’y arriver, et enfin nous l’avons vu se dresser face à nous, la fameuse Kolob Arch :

Au final les 22,5km annoncés étaient un peu mensonge car nous en avons en fait parcouru 24… mais bon, on ne leur en veut pas, ils valaient clairement la peine !

Après cette grosse randonnée nous nous sommes rendus au dernier attrait de cette zone du parc, une vue sur le canyon, magnifique :

Nos impressions : la visite de cette zone du parc de Zion confirme largement ce que nous pensions déjà : il est incroyable et vaut le détour !

San Francisco, Californie

San Francisco, nous l’avons tous forcément imaginée une fois dans notre tête. Cette ville vallonnée, avec ses rues sinueuses, ses maisons victoriennes colorées… et bien dans la réalité, c’est exactement ça ! Entourée par l’océan pacifique et la Baie de San Francisco, cette ville charme énormément.

La ville est globalement très agréable, avec tantôt des quartiers incroyablement paisibles, tantôt plus animés, mais sans jamais taper sur le système. Bref, c’est un bonheur de la découvrir à pieds. Par contre, il faut bien préparer ses gambettes ! Les routes ne sont que montées (parfois très très raides !), descentes, et remontées !

Précautions : Le climat de San Francisco est très particulier et connu comme étant assez capricieux. Les étés sont d’ailleurs, là bas, la plupart du temps très brumeux ! Ce n’est pas pour rien que certains la surnomment aussi « Foggy Frisco », une fine brume tombe sur la ville plusieurs fois par jour. C’est très déroutant… mais l’on s’y habitue vite ! Nous sommes passés de la brume, à la pluie, au soleil, à la brume, au soleil, à la pluie… plusieurs fois dans la journée. Il suffit de garder un imperméable ou un parapluie à proximité et le tour est joué. Toutefois ce climat peut être très embetant lorsque l’on désir avoir une vue sur la ville, où sur le Golden Gate Bridge… il faut donc savoir être patient et attendre une éclaircie avant de se précipiter sur l’appareil photo !

À faire : une carte touristique de la ville nous a pas mal aidés dans l’organisation de nos deux jours à San Francisco.

Depuis notre hôtel, nous avons d’abord rejoins les fameuses « Painted Ladies » situées en face du non moins fameux Alamo Square. Ces petites maisons victoriennes sont exactement comme ce que nous avions imaginés :

La vue de San Francisco en arrière, avec les buildings du quartier financier, rajoute un vrai charme à ce paysage.

De là, nous pensions rejoindre les Twin Peaks, deux collines de 280m de haut depuis lesquelles on domine la ville. Nous voulions avoir un beau point de vue… raté ! Depuis Alamo Square nous avons constaté que nous ne pouvions même pas voir les collines tant elles étaient sous le brouillard… nous ne nous y sommes donc pas rendus et avons continué dans le quartier de Castro, le quartier gay de la ville, qui l’affiche fièrement un peu partout (passage piétons, guichets de banque…).

L’ambiance du quartier est géniale et très bobo ! De nombreux petits cafés aux odeurs appétissantes nous ont tenté au cours de la traversée du quartier…

Nous sommes ensuite redescendus au cœur de la ville en suivant Market Street, l’une des artères principales. Celle-ci mène directement à Union Square, Powell Street et les rues alentours, le quartier shopping de la ville, très très animé ! C’est ici aussi qu’on retrouve le départ des célèbres vieux tramways de San Francisco, à traction par câbles, qui font aussi la renommée de la ville.

Après une pause déjeuner dans Union Square en face des arbres en fleurs et un peu de shopping, nous sommes descendus direction la baie de San Francisco, en passant pr Chinatown et le Financial District. Des « Chinatown » (quartiers chinois), nous en avons visité de nombreux dans les villes américaines, et n’y trouvons pas d’intérêt particulier, néanmoins, celui de San Francisco vaut le détour. La déco est super !

En retrouvant Market Street, on arrive ensuite face au « Ferry Building » et au « Farmer’s Market » sorte de hall qui propose plein de bons produits… miam miam !

En continuant le long de la baie, nous tombons ensuite sur « Fisherman’s wharf », une zone touristique parmi les plus animées de la ville.

En bordure de baie, on trouve ici de tout ! Stands de confiseries, boutiques souvenirs, stands de jeux, restaurants… à faire sans hésité ! En plus, de la, nous avons droit à une vie bien dégagée (enfin, s’il n’y a pas de brouillard !) sur l’île d’Alcatraz, à 1,5 mile au large.

Nous ne nous sommes pas rendus à la célèbre prison, les billets valent au minimum 40$.

Depuis la marina, on peut continuer à suivre la piste cyclable sur les quais jusqu’au Golden Gate Bridge. Trois vues imprenables ici : le pont, la baie, et la ville !

Pour finir cette journée dans San Francisco, nous sommes rentrés à l’hôtel en passant par « Lombard Street » connue comme la route la plus sinueuse de San Francisco. Désillusion ! Elle est très très courte, seuls les habitants de la rue peuvent l’emprunter en voiture, et elle n’est pas si impressionnante que ça… à voir tout de même !

Cette première journée dans San Francisco nous aura fait parcourir au total 31km. Pas si mal ! Les pieds avaient bien besoin de repos après ça…

Nous avons consacré notre deuxième journée à la zone du Golden Gate. Nous l’avons traversé à pieds (2,7km) et, à chacune de ses extrémités, nous nous sommes rendus aux différents points de vue. Au final, nous avons parcouru 11km.

La traversée du pont est, je ne vous le cacherai pas, très bruyante ! Les voitures passent juste à côté des piétons. Le passage pour les piétons n’est pas très large puisqu’il faut le partager avec les nombreux vélos.

Nos impressions : un beau coup de coeur, nous qui n’aimons en général pas trop les villes. San Francisco est bien plus agréable, à notre goût, que sa consœur californienne Los Angeles. À visiter à pieds sans hésiter !

Yosemite National Park, Californie

Vous avez déjà forcément entendu parler de ce fabuleux parc, le deuxième le plus fréquenté aux États Unis.

Yosemite est célèbre pour sa Vallée majestueuse, ses nombreuses cascades, son « Half Dome » et… sa forte population d’ours !

Précautions : au début du printemps, la flore du parc est en pleine période de transition. La saison n’est pas la plus propice à la découverte du parc, qui se fait certainement mieux en été. En effet, à cause de la présence encore importante de neige et de glace en hauteur, les randonnées étaient forcément restreintes… à moins d’avoir des crampons ! Néanmoins, certains circuits de trail sont malgré tout fermés jusqu’à la saison d’été, à cause de l’état des chemins (arbres ou roches en travers) et des risques, encore possibles, d’avalanche.

Autre précaution à prendre : de nombreux ours peuplent le parc ! Un grand nombre de caissons en aluminium sont répartis un peu partout dans le parc afin que les visiteurs puissent y stocker nourriture et produits d’hygiène présentant une odeur qui pourrait attirer les ours. Interdit de laisser de la nourriture dans sa voiture, et les Rangers sont très stricts là dessus (on risque même une amende…). Les ours peuvent aller sur les parkings et il est déjà arrivé qu’ils se faufilent dans les voitures si quelque chose les attirait à l’intérieur. Par ailleurs certains sites du parc ont un panneau « fréquenté par les ours » car ce sont des zones où il n’est pas rare d’en croiser, y compris dans les campings. Malheureusement (ou heureusement ?! J’hésite…) nous n’en avons pas croisé durant notre séjour à Yosemite.

À voir : comme mentionné plus haut, la fin du mois de mars est encore restreinte en activité. À écouter la ranger du centre d’accueil, nous n’aurions pu faire que quelques petites balades de 1, 2, ou 3km. Heureusement, nous sommes plus téméraires !

La Yosemite Fall est sans conteste LE gros incontournable du parc. C’est cette carte postale qui fait sa renommée !

Sans crampons, impossible de se rendre au « Upper Yosemite Fall », tout en haut des chutes. Néanmoins, nous avons pu grimper un bon bout, afin d’avoir une vue magnifique sur celles ci.

Le chemin était bien dégagé, il n’y avait pas de neige jusqu’à ce que celle-ci nous stoppe net à environ 4km après le départ. De la, les personnes les plus prévoyantes enfilaient leurs crampons pour continuer.

Le « Valley Loop » est un chemin de trail qui, comme son nom l’indique, parcours tout le bas de la Vallée de Yosemite, le chemin est donc relativement plat. Nous y avons marché durant 19km, afin d’effectuer une boucle depuis Lower Yosemite Fall jusqu’à notre voiture sur le parking du Visitor Center. Les points de vue offerts par ce tour valent carrément la peine !

Ces deux randonnées ont pleinement occupé notre première journée dans le parc. Le lendemain, nous nous sommes rendues au départ de randonnée de Vernal Fall/Nevada Fall. Le chemin s’appelle « Mist Trail ». Et, grosse surprise, malgré les dires de la ranger la veille, nous avons pu effectuer entièrement ce trail en nous rendant en haut des chutes Nevada. Admirez par vous même la vue incroyable :

L’aller n’est que montée, et, vous l’aurez donc compris, le retour n’est que descente ! Il faut donc avoir les genoux et les cuisses bien accrochées pour cette randonnée quand même physique, avec un dénivelé positif d’environ 1200m au total. La première partie se fait très facilement mais, à un certain moment, nous avons rencontré un peu de neige, qui nous a obligé à redoubler de vigilance et parfois, à prendre des détours en escaladant les roches. Tout ça valait clairement la peine !

Cette randonnée nous a fait parcourir au final 22km. Nous avons par la suite terminé la journée par la petite balade au « Mirror Lake », courte et sympa (sauf que nos pieds n’étaient plus en mesure de l’apprécier autant que ça…).

Au niveau des points de vue, le Valley Loop en donne de très nombreux, notamment sur les chutes Yosemite et sur El Capitan, ce géant de granit :

Le point de vue le plus connu est certainement le Tunnel View, qui se situe après le tunnel juste à l’entrée du parc, avant de descendre dans la vallée. Il donne d’emblée une vision sur les deux géants de Yosemite : El Capitan, à gauche, et le Half Dome, en fond, paradis des grimpeurs qui n’ont pas froid aux yeux (c’est tenu par des câbles que l’on termine son ascension… pour vous dire…) :

En deux jours et en période encore « hivernale » nous avons donc pu pleinement nous occuper et profiter du parc.

Où dormir : plusieurs campings sont disponibles dans le parc, ainsi que de nombreux Lodges. Les lodges sont très chers, et les campings sont à priori complets des mois à l’avance ! Il faut donc se lever tôt si vous comptez bénéficier d’un désistement. Avec notre van, nous avons préféré dormir en dehors du parc. La première nuit nous avons trouvé, grâce à notre application iOverlander, un emplacement sur la route 41, à 62km de l’entrée, dans la « Sierra National Forest » ou l’on peut dormir gratuitement.

Nos deux nuits suivantes, nous les avons passé dans un petit paradis, un spot que nous appellerons « pépite » ! Après être sortis du parc par la route 140, en longeant la Merced River, nous avons tourné sur le pont qui la traverse, continué sur la gauche, et trouvé, au bord de la rivière, un camping, sous les arbres, en face d’une petite cascade. Grande chance pour nous : le camping était fermé jusqu’en mai, nous avions donc ce petit parking pour nous tout seul, et même un point d’eau dans le camping pour remplir nos bidons, le rêve !

Nos impressions : incontournable, évidemment ! L’un des plus beaux parcs que nous ayons visité (oui je sais je dis ça à chaque fois mais c’est dur de choisir !!). Yosemite coupe le souffle. Une déception s’il devait y en avoir une : Thibault rêvait de monter le Half Dome, hélas, l’ascension n’est possible qu’entre mai et octobre, lorsque les conditions météo sont pleinement favorables.

Sequoia et Kings Canyon National Parks, Californie

Ces deux parcs californiens sont traités comme un seul et même parc car ils sont collés l’un à l’autre. Aussi, si vous allez visiter Sequoia National Park, autant vous rendre à Kings Canyon !

Précautions : les deux parcs se situent pour une grosse part en haute altitude (celle-ci varie de 450m en bas des canyons à 4000m en haut des pics), les conditions météorologies sont donc très changeantes et peuvent varier dans une même journée. À la fin du mois de mars, il subsistait encore énormément de neige, rien qu’à 1500m d’altitude. Certaines portions de route à cette période de l’année nécessitent donc des chaînes ou bien sont totalement fermées jusqu’à la saison d’été. Pour explorer les deux parcs de manière approfondie, il faut donc, avant l’été, prévoir des chaînes, des crampons, ou bien des raquettes !

À voir : en venant de Los Angeles, passant par Bakerafield et Three Rivers, le décor vaut déjà le détour avant même d’être face à un séquoia.

Nous sommes complètements enchantés par ces montagnes verdoyantes, qui nous donnent l’impression d’être « chez nous » dans les Alpes.

Ce qui est sûr, c’est qu’on ne se croirait plus aux États-Unis ! Le paysage se démarque également par la présence de nombreux (très très nombreux) orangers.

Il donne un charme de plus à ce décor, d’autant plus que les oranges sont mûres et que nous tombons en pleine période de cueillette ! La route vers séquoia National Park est donc déjà enchanteresse.

Nous entrons par le Visitor Center de Foothills. Les possibilités de randonnées sont plus restreintes puisque nous sommes encore dans la saison « hivernale ». Néanmoins, il est possible de voir les principaux attraits du parc : la Giant Forest, qui regroupe les plus gros séquoias du parc parmi lesquels le Général Sherman Tree, excessivement massif et impressionnant.

D’ici on peut rejoindre le Crescent Trail, moins touristique, qui mène à d’autres immenses arbres laissant alors la place à de belles séances photos !

En redescendant vers le centre d’accueil on trouve le Big Tree trail, courte marche autour d’un point d’eau, entouré par des séquoias. C’est fou comme on finit par s’y habituer à ces géants la !

A Kings Canyon, c’est un peu le même discours qu’à Sequoia. Sans chaînes, sans raquette et sans crampons, les activités sont très vites réduites ! La Ranger nous indique 2, 3 randonnées bien dégagées. Nous partons d’abord au point le plus long : Hume Lake. Nous sommes un peu déçus du manque d’activité et nous y rendons sans grande conviction… énorme surprise à l’arrivée ! Le spot est magnifique et l’on se croirait déjà (presque) au Canada !

Le tour du lac fait environ 5km. Il est bien aménagé et très agréable. Il y a également une courte promenade « Général Grant Tree » qui fait passer en dessous des séquoias.

Nos impressions : si vous vous sentez pollué par le monde qui vous entoure, un break à Séquoia National Parc est certainement ce qu’il vous faut. Rien de tel pour ce sentir minuscule face à l’immensité de la nature, et juste admirer cette force sauvage qui nous entoure et nous dépasse. Ce parc est unique et nous sommes émerveillés d’avoir pu l’explorer ! Infime déception : certaines randonnées fermées à cause de la neige. Idéal à découvrir après le mois de mai, donc !

Long Beach & Newport Beach, Californie

Long Beach et Newport Beach ce sont LES bonnes surprises des alentours de Los Angeles. Heureusement que nous n’avons pas aimé L.A., sinon nous n’aurions jamais découvert ces deux villes !

Trop énervés par Los Angeles et lassés de la logistique que cela demandait, nous avons réservé un hôtel proche de Newport Beach pour nous relaxer. Pas trop tôt après plus d’un mois de road trip !

La première étape en descendant à Newport fut un arrêt le temps d’une journée à Long Beach, qui se situe environ à 35 min de Los Angeles, vers le sud.

Vous ne le savez peut être pas (moi en tout cas je ne le savais pas !) mais le port de Long Beach est l’un des plus grands et des plus actifs du monde. Pour autant, la ville ne ressemble pas au Havre, non non non ! C’est plutôt une bourgade huppée, plus propre que Los Angeles, où il fait bon vivre…

Autre point info, Long Beach c’est aussi l’endroit où le Queen Mary est à quai depuis sa mise hors service en 1967. C’est maintenant un hôtel/restaurant, qu’il est possible de visiter.

À propos de la plage, les plus fins d’esprit auront deviné ce que je m’apprête à dire… elle est longue ! Un plaisir de s’y détendre !

Newport Beach, à environ 25 minutes plus au sud, est dans le même style, quoique certainement beaucoup plus huppé encore ! L’île et la péninsule de Balboa sont reliées à Newport Beach par un pont ainsi qu’un ferry (1$ la traversée par piéton). Le « À voir/à faire » de cette rubrique sera très rapide : flâner et se détendre !

Nos impressions : Ressourcés ! Nous sommes ressourcés grâce à nos 3 jours de dolce vita dans la grande banlieue de Los Angeles. Beaucoup plus calme, beaucoup plus sécuritaire, et beaucoup plus mignon que la cité des Anges ! En plus, en plein mois de mars, les immenses plages sont très peu peuplés, et il fait déjà chaud pour en profiter ! Le rêve ! Bon, nous on retourne bronzer…