Le Skerwink Trail

Après notre courte escapade à Terra Nova National Park, nous reprenons la route pour descendre un peu plus au sud sur l’île de Terre-Neuve. La veille, une voyageuse de Colombie Britannique m’avait parlé d’un trail magnifique, plus au sud, dans la direction de Bonavista : le Skerwink Trail. Nous décidons, avant d’aller à St John’s, capitale de Terre-Neuve, de nous y arrêter. Cela nous fait faire un détour d’environ 1h30 pour notre route jusqu’à St John’s mais ce trail est classé parmi les plus beaux d’Amérique du Nord.

Il s’agit d’une marche de 5,3km le long du littoral, avec un ciel bleu et un beau soleil, c’est en effet magnifique ! Pas de difficulté notable sur cette courte randonnée, il n’y a qu’à apprécier le paysage !

De Yoho à Jasper

L’Alberta et la Colombie-Britannique étaient les endroits que j’attendais le plus durant mon road trip. Non pas parce que ce sont les plus beaux (ce serait dur de choisir !) mais parce que je les rêvais depuis de nombreuses années. Rien que le fait de se dire : ça y est, j’y suis, était déjà grisant.

L’Alberta et la Colombie-Britannique, ce sont ces deux provinces à l’ouest du Canada, qui regorgent de mille merveilles : les Rocheuses canadiennes, des glaciers, des lacs turquoises, des forêts de sapins, sans compter sa faune extraordinaire, des ours noirs par milliers, des grizzlys, des élans, des cerfs, des orignaux… Le genre d’endroit qui vous met une claque au moindre arrêt. Comme dirait mon frère « une fois qu’on a vu ça, on n’est plus le même ». Oui, c’est la nature brute, sauvage, puissante.

À voir/ À faire : Pour cette dernière étape de notre road trip, nous avons d’abord traverser le Parc national des Glaciers (à ne pas confondre avec son homologue au Montana !) situé entre la Colombie Britannique et l’Alberta. La description sera assez rapide puisqu’à notre passage mi mai… il n’y avait rien à faire ! Tous les sentiers de randonnée étaient fermés, soit à cause de la neige, soit à cause des opérations de dynamitage en cours pour déclencher des avalanches. Pas trop de déception en soit ici, puisque le parc n’est pas non plus un incontournable et que nous n’en attendions pas grand chose.

Juste après en être sortis, on entre dans Yoho national Park, qui est collé au plus connu Banff National Park. Yoho, je n’en avais jamais entendu parler avant mon voyage. Il regorge pourtant de surprises ! En plus, il est moins fréquenté que Banff ou Jasper, et donc plus agréable pendant la grosse saison touristique. Les immanquables de Yoho national Park sont les Wapta Falls, située à l’entrée du parc lorsque l’on vient de la ville de Golden, à l’ouest. Une courte marche de 4,6km A/R permet d’aller les contempler.

Attention aux ours toutefois dans la forêt, il faut toujours garder sa bombe au poivre avec soit !

Le deuxième incontournable de Yoho, c’est Emerald Lake, un magnifique lac

turquoise, entouré par les montagnes.

Nous y sommes arrivés très tôt le matin (7h30), et grosse surprise à notre descente de voiture : le lac était complètement dégelé ! C’est l’un des seuls que nous ayons vu sans glace à cette période de l’année. Nous étions les plus heureux ! En plus, nous étions seuls dans ce paysage enchanteur, avec pour seule distraction le bruit de la nature qui se réveille doucement…

Juste avant d’arriver à Emerald Lake, on trouve « Natural Bridge« , encore un paysage de toute beauté !

Nous avons ensuite pris la route du parc national de Banff. Le premier arrêt est le très célèbre Lake Louise. Le lac Louise se situe dans la petite ville qui porte le même nom, à 57km au nord de Banff. C’est ce lac qui est pris d’assaut par les touristes en plein été. En été, il ressemble à ça :

Nous n’avons malheureusement pas été très chanceux de ce côté là, puisqu’il était encore bien gelé à notre passage, fin mai. Maigre consolation : au moins il n’y avait pas de milliers de touristes ! Ça reste tout de même très grisant de se dire que OUI, on a vu le Lake Louise !

Comme il faisait très beau lors de cette journée (une des seules où nous ayons eu du beau temps pendant notre traversée de l’ouest canadien) nous avons eu la bonne idée d’en profiter au maximum. Au lieu de nous rendre tout de suite à Banff, nous avons fait l’attraction principal des lieux : la Icefields Parkway.

C’est une route dite « de promenade » (la route 93 en fait), utilisée principalement par les touristes, qui relie les villes du Lake Louise au sud, dans le parc national de Banff, et la ville de Jasper au nord, dans le parc national de Jasper. La route fait au total 230 kilomètres. Néanmoins, il faut bien prévoir une demi journée pour la traverser, tant les arrêts sont nombreux en cours de route, et les paysages incroyables ! La Icefields Parkway est classée comme l’une des 10 plus belles routes du monde, et on comprend largement pourquoi en la traversant.

C’est depuis cette route que vous pouvez retrouver par exemple le fameux lac Peyto, qui ressemble à ça en été :

Encore une fois pour nous, tous les lacs de la Icefields Parkway étaient gelés à notre passage, ou en partielle fonte de glace, nous n’avons donc pas pu réellement en apprécier la belle couleur turquoise. Néanmoins pas vraiment de regrets car la neige ajoutait un autre charme au paysage. Les arrêts incontournables sont sans aucun doute :

Bow Lake

Peyto Lake

⁃ Waterfowl Lakes

Howse and Mistaya River Valleys

Athabasca Glacier

Sunwapta Falls

Horseshoe Lake

Athabasca Falls

Sur la route, il faut rester vigilant à toute la faune que l’on peut croiser, surtout les ours noirs, présents dans tous les coins ici ! Nous en avons vu un premier sur un petit parking, puis deux autres au bord de la route. C’est aussi beau qu’impressionnant !

Nous avons fait demi tour à Jasper, ville qui n’a présenté que peu d’intérêt en soi, si ce n’est de se dire « bordel je suis Jasper !!!! » et d’être heureux. À notre retour nous n’avons pas retraversé toute la Icefields Parkway mais avons tourné à gauche sur la 11 Est, à hauteur de « Saskatchewan River crossing ». De là nous avons roulé environ 40km pour arriver à Abraham Lake. Ce n’est pas vraiment un lac, mais la continuité de la rivière Saskatchewan, qui s’élargit ici. Nous voulions absolument y aller car nous avions vu sur Instagram des publications récentes montrant une belle eau turquoise, complètement dégelée pour le coup. C’est donc avec bonheur que nous avons admiré notre second lac turquoise de la journée.

Il pleuvait à ce moment là mais l’arc en ciel au dessus est venu rajouter un petit bonus sur les photos !

Ce n’est que le lendemain que nous avons rejoint la ville de Banff, en passant, depuis le Lac Louise, par la route 1A, depuis laquelle on peut rejoindre le Johnston Canyon. Très sympa pour se promener mais nous étions très fatigués et il pleuvait… J’ai néanmoins ramené quelques photos !

La toute dernière étape fut donc la ville de Banff, très connue pour sa rue principale (Banff Avenue) avec ses boutiques souvenirs et sa montagne en fond. Un petit tour au bord de la Bow River jusqu’à « Surprise Corner » permet d’avoir une belle vue sur le château Fairmont.

Où dormir : forcément, il y a des dizaines de campings dans les parcs de Yoho, Banff et Jasper. En plein été, c’est assez simple ! Sauf que fin mai… ils étaient encore quasiment tous fermés ! Néanmoins pas de problèmes puisque nous ne voulions (toujours pas) payer pour dormir ! À l’aide de notre application iOverlander nous avons trouvé un premier emplacement en bord de rivière, juste après la ville de Golden, avant l’entrée de Yoho National Park.

La seconde nuit nous avons dormi au dessus du lac Abraham, attention les yeux !

Vancouver, Colombie-Britannique

Nous attendions avec impatience l’ouest canadien, à commencer par cette ville majestueuse de Colombie-Britannique (appelée Vancity pour les intimes), souvent classée dans le top mondiale des villes les plus agréables à vivre.

À voir/ À faire : vous ne le savez peut être pas, mais Vancouver bénéficie d’un super micro climat, qui fait par exemple que l’on n’y gèle pas autant en hiver que de l’autre côté du Canada, au Québec (mi mai, nous avons eu un superbe temps avec 26 degrés). C’est l’une des villes les plus chaudes du pays, et la température en hiver descend rarement en dessous de -10 degrés. Il y a même de nombreuses plages dans la ville ! Parmi les plus connus, on trouve Kitsilano Beach, au sud de la ville, puis Sunset Beach, Second Beach, Third Beach ou encore English Bay Beach, en remontant vers le parc Stanley. Nous n’avons pas vraiment marqué de préférences, les plages sont assez semblables les unes des autres, et toutes assez agréables, avec vue sur la baie où (malheureusement) on peut voir de nombreux bateaux de marchandises en attente de chargement ou déchargement.

Kitsilano et English Bay bénéficie de piscines publiques face à l’océan, elles étaient encore fermée lors de notre passage.

Les plages sont aménagées avec des rondins de bois, derrières lesquelles les gens se mettent et calent leurs affaires.

Le « Seawalk » est une piste cyclable qui longe certaines plages et fait le tour du parc Stanley.

C’est un front de mer hyper agréable pour se promener, courir, ou faire du vélo ! Enfin, on trouve des pelouses derrière la piste de cyclable, pour ceux qui n’ont pas envie de s’enfoncer dans la sable, et qui étaient très prisées pour les pique-nique en soirée lors de notre passage dans la ville.

Nous avons nous même mangé dans l’herbe, face au beau coucher de soleil, un vrai bonheur !

Après la partie bronzette a Vancouver, nous avons fait le tour du Stanley Park, le « Central Park canadien » (d’ailleurs plus grand que le Central Park de New York !). Le Seawalk, la piste cyclable aménagée, permet d’en faire le tour, en bord d’océan, donnant de superbes points de vue. Attention toutefois en vélo, la piste est à sens unique, on peut faire le tour du parc dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Et ça visiblement, certains ne l’avaient pas compris…

Nous nous sommes régalés ! Les points incontournables du Stanley Park sont le secteur Brockton Point (avec les totems indiens), la Siwash Rock en bord de mer, et évidement le point de vue sur le Lions Gate Bridge.

Le côté Est du Stanley Park permet d’avoir de belles vues sur le centre ville :

La promenade fait environ 13km pour faire le tour du parc.

Lors de notre deuxième journée à Vancouver nous nous sommes concentrés sur le centre ville. Parmi les incontournables de la ville on retrouve Canada Place (alors bondée de monde avec l’arrivée de plusieurs bateaux de croisière à notre passage !) et la promenade le long du Waterfront, qui permet d’avoir une superbe vue sur les buildings de la ville (tous récents et tous en verre, ça en jette !).

Sur Canada Place sont inscrits au sol toutes les plus grosses villes du Canada, classées par province, c’est amusant de retrouver celles qu’on connaît (et coucou Trois-Rivieres, notre ville d’adoption !).

À faire également dans Vancouver, Gastown le quartier historique de la ville avec la fameuse horloge à vapeur qui siffle tous les quarts d’heure :

Juste avant on peut voir la Harbour Center tower qui domine. Il est possible d’y monter (comme à Toronto et comme à Seattle) pour avoir une vue sur la ville (nous n’y sommes pas montés, les billets sont chers mais valables toutes la journée).

Nous avons trouvé que le Chinatown n’était pas extraordinaire en comparaison des autres villes. De la, nous avons continué jusqu’au village Olympique, très sympa, en plus il y avait une compétition de canoë !

Nous n’avons pas fait le quartier de Granville Island, au sud de Vancouver, où l’on trouve un marché public et des boutiques en tout genre. Nous avons remonté ensuite la ville par l’une des artères principales, Robson Street, très animée avec tous les magasins, idéale pour le shopping !

Enfin, à Vancouver il ne faut surtout pas manquer les points de vue sur la Skyline de la ville. Pour ça, il faut traverser le Lions Gate Bridge, en face du Stanley Park, pour avoir une vue imprenable sur la ville. La bonne adresse, c’est le Kings Mill Park.

Où dormir : très compliqué, comme toujours, de trouver en ville en endroit sympa, calme, et autorisé pour se stationner en van pour la nuit… après avoir admirer la tombée de la nuit au Kings Mill Park, dans les quartiers nord de Vancouver, nous nous sommes garés à ce même endroit pour y passer la nuit. C’était très calme, mais on s’entend qu’y rester une semaine serait difficile, pas de toilettes, pas d’aménagement pour les campeurs ! Le mieux reste de prendre un hôtel si l’on ne veut pas avoir, chaque soir, à sortir de la ville pour dormir.

Nos impressions : Une magnifique ville, que nous avons beaucoup appréciée, avec ces immeubles récents et quasiment tous en verre ! Il y fait bon vivre (surtout si on a beaucoup d’argent !!).

Cap Spear et Argentia

Pour notre dernière journée sur l’ile de Terre-Neuve, nous décidons de nous rendre au sud est de St-John’s, au Cape Spear.

Dans ce lieu (appelé en français Lieu historique national du Phare du Cap Spear), un immense phare blanc surplombe la mer (on peut y apercevoir des icerbers et des baleines en étant très très chanceux et en tombant dans les bonnes périodes de l’année !). Le phare se trouve en fait sur la pointe de terre située la plus à l’est du Canada, et le phare est le plus ancien de Terre-Neuve-et-Labrador.

Après ce dernier arrêt, nous mettons le cap sur Argentia, d’où partira notre ferry le soir même pour retrouver le continent (et la civilisation ?).

Dans le ferry retour, nous avons réservé une cabine, car la traversée est très longue (16 heures). Malgré le vent déchainé, nous restons un moment sur le pont, le temps de dire un dernier au revoir à cette île que nous avons chérie pendant plus de 10 jours.

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Saint John’s, capitale de Terre-Neuve

Nous voilà de retour en ville, après plusieurs jours passés en pleine nature, déconnectés de tout. Saint-John’s est la capitale de l’île de Terre-Neuve; la seule grosse ville d’ailleurs.

Première étape, trouver le Saint Graal : le magasin Costco, connu au Canada pour être l’endroit où l’essence est la moins chère (si toutefois vous possédez la carte d’adhérent !). Sur un périple de plus de 7000km, quelques centimes d’économie sur l’essence valent toujours la peine. Le Costco de Saint John’s est le seul du Newfoundland, c’est donc, logiquement, ici que nous payerons notre plein le moins cher. En parlant de ça, voici un petit récapitulatif des prix, au litre, de l’essence sur les différentes villes où nous avons « tanké notre char » (oui je parle québécois) durant notre voyage jusqu’à Saint John’s :

  • Station à Les Escoumins : 1,25$/litre
  • Station à Baie Comeau : 1,34$/litre
  • Station route 389 (il y en a qu’une ne la manquez pas !!) : 1,77$/litre
  • Station sur la route 500 : 1,47$/litre
  • Station à Happy Valley : 1,37$/litre
  • Station après la gravel road 510 : 1,54$/litre
  • Station à Blanc Sablon : 1,42$/litre
  • Station dans le parc du Gros Morne (Rocky Harbour) : 1,35$/litre
  • Station à Lumsden : 1,40$/litre
  • Station Costco St John’s : 1,25$/litre

Ce tour au Costco à St John’s, situé dans une zone très commerciale, a été en fait très particulier pour nous. Cela faisait plus de 10 jours que nous n’avions pas mis les pieds dans une véritable ville. Nous nous étions habitués au son de la nature, au silence apaisant des forêts, au calme des lacs, aux routes désertes… Nous nous étions même habitués à acheter à manger dans des bouis-bouis improbables et peu achalandés… Ce retour dans une vraie ville après avoir été perdus pendant 10 jours en pleine nature nous a donc paru assez violent.
C’est donc après un tour au Costco pour faire le plein d’essence, que nous traversons la ville en voiture pour essayer de s’y repérer. Pas simple, elle n’est pas « quadrillée » comme la plupart des autres villes nord américaines, il y a de nombreuses montées et descentes. Nous décidons d’aller dans le quartier Quidi Vidi, sur-vendu sur internet : c’est beau, le temps d’une photo, mais nous sommes très déçus, car il n’y en fait rien à faire.

Après ce premier « échec » nous nous mettons un quête d’un endroit où stationner le van pour dormir ce soir. C’est agréable de retrouver la civilisation, de pouvoir faire les magasins et manger au restaurant, mais impossible de se poser n’importe où, comme nous l’avons fait jusqu’à maintenant dans les incroyables étendues de nature que nous avons croisé. Il faut donc être stratégique, étudié le plan de la ville, pour repérer un parc, un lac, un endroit finalement « caché » où nous pourrons être tranquilles…

Quelques crises de colère plus tard à force de tourner dans la ville (en fait je pense que nous étions plus sereins entourés d’ours et d’orignaux !) nous nous résignons à stationner le van pour la nuit… Sur le parking du Walmart !
Au Canada tout comme aux USA, la plupart des magasins Walmart (grosse chaine de supermarché) autorise les camping-cars et autres VR à se stationner sur leurs parkings durant la nuit. C’est l’ultime solution lorsque l’on ne trouve rien d’autre…

Autre constatation à St John’s : il fait beaucoup plus froid sur cette partie de l’île qu’à l’ouest !


Le lendemain matin, après un petit déjeuner au Tim Horton’s (retour de la civilisation = aussi retour du gras et des bonnes vieilles chaines de fast-food) nous partons explorer les sentiers de randonnées se trouvant sur les hauteurs de la ville, au site historique de Signal Hill.

Cela nous prendra environ 2h30. Ils nous donnent une belle vue sur la ville :

Petit couac à ce moment-là : après 10 jours intenses avec beaucoup de randonnées, mon genou me lâche, je boite, impossible de poser le pied au sol sans avoir envie de pleurer. Malheureusement pour moi, les sentiers aménagés sur cette partie de la ville sont… remplis de marches !!! Dur… Ça nous prendra donc un peu plus de temps que prévu… Pas grave, cela laisse le temps au soleil de sortir !

Nous prenons ensuite notre repas dans la ville, proche du port, dans un petit parc très agréable.
Nous avons prévu pour l’après-midi de visiter la ville. Thibault qui, en temps normal n’apprécie guère « se balader en ville » s’est résigné à ne pas faire de randonnée aujourd’hui mais seulement flâner… Dommage pour moi, la ville de St John’s est finalement toute petite et les artères principales se font très rapidement !
L’intérêt dans cette ville est finalement surtout de se perdre dans les petites rues pour admirer toutes les petites maisons aux façades colorées.

Nous allons, à la fin de notre journée, prendre notre douche à la piscine du centre communautaire Paul Reynolds. Les employés sont adorables et nous laissent nous doucher gratuitement sans payer d’entrée.

Cerise sur le gâteau de nos retrouvailles avec une « vraie » ville : Sortie au restaurant !!! Wouhouuuu. Ce sera donc un burger d’orignal, spécialité de la région, au Celtic Hearth.

Nous retournons par la suite dormir sur le parking de Walmart (romantisme, quand tu nous tiens…).