
Vous avez déjà forcément entendu parler de ce fabuleux parc, le deuxième le plus fréquenté aux États Unis.
Yosemite est célèbre pour sa Vallée majestueuse, ses nombreuses cascades, son « Half Dome » et… sa forte population d’ours !
⁃ Précautions : au début du printemps, la flore du parc est en pleine période de transition. La saison n’est pas la plus propice à la découverte du parc, qui se fait certainement mieux en été. En effet, à cause de la présence encore importante de neige et de glace en hauteur, les randonnées étaient forcément restreintes… à moins d’avoir des crampons ! Néanmoins, certains circuits de trail sont malgré tout fermés jusqu’à la saison d’été, à cause de l’état des chemins (arbres ou roches en travers) et des risques, encore possibles, d’avalanche.
Autre précaution à prendre : de nombreux ours peuplent le parc ! Un grand nombre de caissons en aluminium sont répartis un peu partout dans le parc afin que les visiteurs puissent y stocker nourriture et produits d’hygiène présentant une odeur qui pourrait attirer les ours. Interdit de laisser de la nourriture dans sa voiture, et les Rangers sont très stricts là dessus (on risque même une amende…). Les ours peuvent aller sur les parkings et il est déjà arrivé qu’ils se faufilent dans les voitures si quelque chose les attirait à l’intérieur. Par ailleurs certains sites du parc ont un panneau « fréquenté par les ours » car ce sont des zones où il n’est pas rare d’en croiser, y compris dans les campings. Malheureusement (ou heureusement ?! J’hésite…) nous n’en avons pas croisé durant notre séjour à Yosemite.
⁃ À voir : comme mentionné plus haut, la fin du mois de mars est encore restreinte en activité. À écouter la ranger du centre d’accueil, nous n’aurions pu faire que quelques petites balades de 1, 2, ou 3km. Heureusement, nous sommes plus téméraires !
La Yosemite Fall est sans conteste LE gros incontournable du parc. C’est cette carte postale qui fait sa renommée !
Sans crampons, impossible de se rendre au « Upper Yosemite Fall », tout en haut des chutes. Néanmoins, nous avons pu grimper un bon bout, afin d’avoir une vue magnifique sur celles ci.
Le chemin était bien dégagé, il n’y avait pas de neige jusqu’à ce que celle-ci nous stoppe net à environ 4km après le départ. De la, les personnes les plus prévoyantes enfilaient leurs crampons pour continuer.
Le « Valley Loop » est un chemin de trail qui, comme son nom l’indique, parcours tout le bas de la Vallée de Yosemite, le chemin est donc relativement plat. Nous y avons marché durant 19km, afin d’effectuer une boucle depuis Lower Yosemite Fall jusqu’à notre voiture sur le parking du Visitor Center. Les points de vue offerts par ce tour valent carrément la peine !
Ces deux randonnées ont pleinement occupé notre première journée dans le parc. Le lendemain, nous nous sommes rendues au départ de randonnée de Vernal Fall/Nevada Fall. Le chemin s’appelle « Mist Trail ». Et, grosse surprise, malgré les dires de la ranger la veille, nous avons pu effectuer entièrement ce trail en nous rendant en haut des chutes Nevada. Admirez par vous même la vue incroyable :
L’aller n’est que montée, et, vous l’aurez donc compris, le retour n’est que descente ! Il faut donc avoir les genoux et les cuisses bien accrochées pour cette randonnée quand même physique, avec un dénivelé positif d’environ 1200m au total. La première partie se fait très facilement mais, à un certain moment, nous avons rencontré un peu de neige, qui nous a obligé à redoubler de vigilance et parfois, à prendre des détours en escaladant les roches. Tout ça valait clairement la peine !
Cette randonnée nous a fait parcourir au final 22km. Nous avons par la suite terminé la journée par la petite balade au « Mirror Lake », courte et sympa (sauf que nos pieds n’étaient plus en mesure de l’apprécier autant que ça…).
Au niveau des points de vue, le Valley Loop en donne de très nombreux, notamment sur les chutes Yosemite et sur El Capitan, ce géant de granit :
Le point de vue le plus connu est certainement le Tunnel View, qui se situe après le tunnel juste à l’entrée du parc, avant de descendre dans la vallée. Il donne d’emblée une vision sur les deux géants de Yosemite : El Capitan, à gauche, et le Half Dome, en fond, paradis des grimpeurs qui n’ont pas froid aux yeux (c’est tenu par des câbles que l’on termine son ascension… pour vous dire…) :
En deux jours et en période encore « hivernale » nous avons donc pu pleinement nous occuper et profiter du parc.
⁃ Où dormir : plusieurs campings sont disponibles dans le parc, ainsi que de nombreux Lodges. Les lodges sont très chers, et les campings sont à priori complets des mois à l’avance ! Il faut donc se lever tôt si vous comptez bénéficier d’un désistement. Avec notre van, nous avons préféré dormir en dehors du parc. La première nuit nous avons trouvé, grâce à notre application iOverlander, un emplacement sur la route 41, à 62km de l’entrée, dans la « Sierra National Forest » ou l’on peut dormir gratuitement.
Nos deux nuits suivantes, nous les avons passé dans un petit paradis, un spot que nous appellerons « pépite » ! Après être sortis du parc par la route 140, en longeant la Merced River, nous avons tourné sur le pont qui la traverse, continué sur la gauche, et trouvé, au bord de la rivière, un camping, sous les arbres, en face d’une petite cascade. Grande chance pour nous : le camping était fermé jusqu’en mai, nous avions donc ce petit parking pour nous tout seul, et même un point d’eau dans le camping pour remplir nos bidons, le rêve !
⁃ Nos impressions : incontournable, évidemment ! L’un des plus beaux parcs que nous ayons visité (oui je sais je dis ça à chaque fois mais c’est dur de choisir !!). Yosemite coupe le souffle. Une déception s’il devait y en avoir une : Thibault rêvait de monter le Half Dome, hélas, l’ascension n’est possible qu’entre mai et octobre, lorsque les conditions météo sont pleinement favorables.