Zebra Slot canyon / Lower Calf Creek Falls à Grand Staircase Escalante, Utah

Le parc de Grand Staircase Escalante est juste immense, il s’étend sur 7600km2 au sud de l’Utah. Impossible donc de le parcourir en quelques jours.

Nous avions eu l’occasion d’y passer une première fois lors de notre arrêt à Wire Pass, le Slot canyon. Lors de notre remontée après Bryce Canyon, nous avons pu découvrir un nouveau périmètre de cette immense zone vierge. La partie que nous avons explorée se situe entre les petites villes d’Escalante et de Boulder.

À faire dans la région d’Escalante : Nous nous sommes d’abord rendus, sur les conseils d’un ami (coucou DjoDjo !!) à Zebra Slot canyon, un canyon connu non seulement pour sa largeur très très réduite, mais également pour les vagues créées par l’eau au fil du temps sur les parois. Le canyon est l’un des plus beaux de l’Utah mais est aussi très court, il fait 125 mètres de long.

La randonnée jusqu’à Zebra commence par une longue piste à emprunter en voiture sur environ 12km, appelée la Hole-in-the-rock Road. Pas de difficulté majeure, la piste étant sèche, nous passons tranquillement même sans 4×4.

Il n’y a aucune indication pour la randonnée. Le parking se trouve sur la droite, et le départ de rando sur le chemin en face sur la gauche. Le début de la randonnée permet d’observer de belles formations rocheuses, typiques de l’Utah.

Le chemin est bien tracé jusqu’à ce qu’il débouche dans le Wash, après avoir poussé un petit portail en bois.

Il faut ensuite bien tenir la gauche du wash, jusqu’à l’entrée de Zebra, qui se repère assez facilement.

Bon, c’est là que l’aventure commence ! Nous avions lu sur plusieurs blogs et site de randonnées que le canyon est souvent rempli d’eau, parfois jusqu’aux genoux, et que certains voyageurs n’avaient pas pu l’explorer à cause de cela. Nous avons donc croiser les doigts très très fort. Et je pense que nous avons une bonne étoile ! Peu après l’entrée de Zebra, une première « flaque d’eau » par dessus laquelle Thibault essaye de passer en escaladant les parois.

Nous sommes seuls mais entendons deux personnes qui sont en train de ressortir du canyon. Nous les attendons pour leur demander comment est le niveau d’eau à l’intérieur. Ils nous rassurent en nous disant que certains passages sont effectivement remplis d’eau, mais que le niveau est toujours en dessous du genou. Ils ajoutent que cela vaut vraiment la peine. Bon… nous voilà convaincus ! J’avais au départ un peu peur de ne pas voir sur quoi je marchais, mais le fond du canyon est simplement du sable, il ne faut donc avoir aucune crainte à traverser dans l’eau.

Nous enlevons nos chaussures et nous voilà partis entre les parois très très rapprochées de Zebra.

L’eau est GELÉE, qu’on se le dise. Nous ne pouvons tenir de face entre les parois tant elles sont peu larges et devons nous déplacer de côté.

Au sol, il n’y a pas assez de place pour poser les deux pieds en même temps.

Finalement, les passages dans l’eau ne sont pas les plus difficiles et se font rapidement. Une fois passés ces derniers, nous laissons nos chaussures et notre sac dans un coin un peu plus large, car il est très difficile d’avancer au sein du canyon avec notre sac à dos et nos chaussures dans les mains, c’est bien trop étroit pour ça. Nous aurions dû laisser nos sacs dès l’entrée, cela aurait éviter de les frotter contre la paroi.

Le plus difficile est la partie après l’eau, il n’y pas de place au sol pour poser ses pieds, il faut donc arriver à se hisser pour les glisser de chaque côté de la paroi et avancer ainsi.

J’avoue que la main tendue de mon cher et tendre pour m’aider à monter sur la paroi m’a aidée à plusieurs reprises ! L’agilité est de mise ! Il ne faut pas avoir peur des égratigner les pieds et les jambes qui frottent contre les parois, mais une fois que l’on a trouvé la technique, cela se fait super bien.

Par contre, impossible de se croiser dans le canyon, vous pensez bien ! Heureusement, le cul de sac tout au fond est légèrement plus large et permet, si quelqu’un vous suit, de le laisser arriver jusqu’ici et laisser le passage libre pour votre retour.

La partie la plus au fond du canyon est la plus belle, celle où les parois font le plus de vagues.

Nous sommes époustouflés par cet endroit.

Si vous connaissez Antelope Canyon, Zebra Slot Canyon est une excellente alternative gratuite à celui-ci ! En plus, vous aurez ici la fierté de l’avoir fait, car il est bien plus difficile d’atteinte, un vrai challenge !

La randonnée aller-retour vers Zebra fait 7,5km. Nous avons, sur le chemin du retour, rejoins Tunnel Slot Canyon, qui se trouve à quelque kilomètres de Zebra sur la gauche. C’est aussi un canyon extrêmement étroit, mais bien plus sombre.

Cette fois-ci, impossible de mesure le niveau de l’eau, nous ne nous y sommes donc pas risqués !

Le chemin retour vers le parking a été compliqué puisque des rafales de vent a 70km/h se sont déclenchées. En plein désert, je vous laisse imaginer ce que ça donne.

Au final, en rajoutant Tunnel Slot, nous avons parcouru 11,7km. Une bien belle matinée !

Pour continuer sur notre lancée, nous avons, l’après midi, découvert « Lower Calf Creek Falls ». La randonnée fait 10,5km aller-retour et mène à une magnifique cascade, qu’il serait difficile de décrire tant les couleurs sur la paroi sont nombreuses, les photos parleront donc d’elles-mêmes.

La randonnée est facile, elle traverse une vallée et longe une petite rivière.

Nous étions seuls à notre arrivée à la cascade, nous en avons donc profité pour une petite baignade !

Vous dire que l’eau était chaude serait clairement vous mentir !

Où dormir : proche d’Escalante, aucune difficulté pour trouver une emplacement. La Hole-in-the-Rock Road propose des campements gratuits sur plusieurs kilomètres, c’est là que nous avons dormi la première nuit.

Il y a également plusieurs campings et motels dans la ville d’Escalante.

Après Boulder, plus difficile de trouver un emplacement pour la nuit… le camping à l’entrée de Lower Calf Creek semble la meilleure alternative.

Nos impressions : une journée simplement magique à travers ces paysages époustouflants !

Bryce Canyon National Park, Utah

Bryce Canyon, c’est quand même le parc qui a été élu plus beau parc américain par le National Park Service, qui gère le patrimoine naturel et historique américain. Bon, ça vous annonce déjà la couleur. Et je peux vous dire qu’il n’a pas volé son titre. À chaque fois que l’on tourne la tête ici, on peut difficilement s’empêcher de lâcher un « woooow » tellement c’est beau.

Ce parc est célèbre pour ses « hoodoos » par milliers, ces espèces de cheminées, sculptées pendant des milliers d’année par la nature dans la roche. On se demande comment un tel paysage naturel est possible ! Leur couleur orangée ne fait que rajouter à leur beauté.

Précautions : à ne pas négliger, Bryce Canyon se situe en altitude, il faut donc prévoir, même en plein été, des nuits très fraîches et, avant cela, la présence de neige ! Début avril lors de notre passage, beaucoup de chemins de randonnées étaient encore fermés (la plupart en fait). Néanmoins, la neige présente par endroit offrait un décor encore plus surréaliste ! Malgré la neige, le soleil qui tapait fort lors de notre journée à Bryce nous a quand même donner de très très belles couleurs !

À voir/ à faire : la partie la plus incroyable du parc est appelée « amphithéâtre » il s’agit de la vue obtenue en contrebas, sur plusieurs kilomètres, après l’entrée dans le parc. C’est de là qu’on observe la plus grosse concentration de hoodoos. Le Rim trail, c’est le chemin de crête qui surplombe l’amphithéâtre. Il est possible de le parcourir entièrement, ou de n’en faire qu’une partie pour aller aux différents points de vue.

Il s’agit plus d’une balade que d’une randonnée, le chemin étant relativement plat et les arrêts très fréquents pour admirer la vue ! Les deux points de vue à ne pas rater sont Sunset Point et Sunrise Point, à faire idéalement, vous l’aurez compris, au coucher et au lever du soleil. Évidemment, la vue est magnifique en tout moment de la journée !

À ne pas manquer également une randonnée qui descend dans l’amphithéâtre depuis la Rim. Il y en a plusieurs qui sont proposées, à choisir selon la longueur que vous souhaitez faire. Pour notre part, nous n’avons pas vraiment eu le choix. Début avril, il y avait encore de la neige et seule une randonnée était accessible : le Fairyland Loop, qui part de Sunrise Point.

Nous avons donc parcouru les 13km de cette randonnée, en prenant beaucoup de temps puisque les arrêts photos étaient fréquents !

Depuis Sunrise Point, nous avons ensuite parcouru le Rim Trail jusqu’au bout, en aller retour, soit 5km environ.

Où dormir : il y a deux campings dans le parc : North Campground et Sunset Campground. Pour notre part, nous avons choisi la Dixie National Forest, qui va jusqu’à l’entrée du parc, où plusieurs emplacements de camping gratuits sont aménagés. Nous étions à 4 minutes en voiture du Visitor Center, au milieu des arbres, le rêve !

Dans le parc, au General Store, on retrouve des douches, des toilettes, ainsi qu’une laundry.

Nos impressions : une grosse claque ! Le parc est une merveille. Impossible de passer à côté sans s’y arrêter.

Kolob Canyon, Zion National Park, Utah

Je vous avais parlé il y a quelques semaines d’un parc dans lequel nous étions restés une journée : Zion. Nous avions dû écourter notre séjour à cause de la neige qui nous avait pris par surprise à notre réveil ! En remontant dans l’Utah 3 semaines plus tard, nous avons eu l’occasion de nous arrêter dans la zone où nous comptions à ce moment là faire une randonnée : le Kolob Arch trail, menant à l’une des plus grosse arche du monde. Pas de neige cette fois-ci, nous avons pu prendre notre revanche et faire cette belle randonnée !

La zone de Kolob Canyon se trouve à l’extrémité ouest du parc de Zion, à 2h environ de Bryce Canyon. 3 randonnées sont proposées dans cette zone du parc :

Taylor Creek Trail : 8km

Kolob Arch trail : 22,5km

Un point de vue sur le canyon, tout au bout de la route scénique : 1,6km

Évidemment… nous avons fait les trois ! Arrivés en fin de journée dans le parc, nous avions le temps pour un petit 8km, nous nous sommes donc rendus sur le chemin de Taylor Creek. La randonnée n’a pas grand intérêt si ce n’est de faire traverser de nombreuses fois la rivière, ce qui lui donne un petit charme.

Néanmoins, la toute fin de la rando nous amène face à une espèce de voûte formée dans la roche, c’est impressionnant !

Le lendemain, de bonne heure et de bonne humeur, nous nous sommes mis en route pour le Kolob Arch trail, avec 22,5km annoncés. Il faisait frais mais le soleil se levant sur les montagnes remplissait déjà nos petits cœurs de joie !

Le chemin est assez facile et avec peu de dénivelé dans sa globalité. La partie la plus difficile est la toute fin, pour atteindre l’arche, où il faut alors plus grimper et passer au dessus de nombreux obstacles : troncs, roches, eau…

Nous étions impatients d’y arriver, et enfin nous l’avons vu se dresser face à nous, la fameuse Kolob Arch :

Au final les 22,5km annoncés étaient un peu mensonge car nous en avons en fait parcouru 24… mais bon, on ne leur en veut pas, ils valaient clairement la peine !

Après cette grosse randonnée nous nous sommes rendus au dernier attrait de cette zone du parc, une vue sur le canyon, magnifique :

Nos impressions : la visite de cette zone du parc de Zion confirme largement ce que nous pensions déjà : il est incroyable et vaut le détour !

San Francisco, Californie

San Francisco, nous l’avons tous forcément imaginée une fois dans notre tête. Cette ville vallonnée, avec ses rues sinueuses, ses maisons victoriennes colorées… et bien dans la réalité, c’est exactement ça ! Entourée par l’océan pacifique et la Baie de San Francisco, cette ville charme énormément.

La ville est globalement très agréable, avec tantôt des quartiers incroyablement paisibles, tantôt plus animés, mais sans jamais taper sur le système. Bref, c’est un bonheur de la découvrir à pieds. Par contre, il faut bien préparer ses gambettes ! Les routes ne sont que montées (parfois très très raides !), descentes, et remontées !

Précautions : Le climat de San Francisco est très particulier et connu comme étant assez capricieux. Les étés sont d’ailleurs, là bas, la plupart du temps très brumeux ! Ce n’est pas pour rien que certains la surnomment aussi « Foggy Frisco », une fine brume tombe sur la ville plusieurs fois par jour. C’est très déroutant… mais l’on s’y habitue vite ! Nous sommes passés de la brume, à la pluie, au soleil, à la brume, au soleil, à la pluie… plusieurs fois dans la journée. Il suffit de garder un imperméable ou un parapluie à proximité et le tour est joué. Toutefois ce climat peut être très embetant lorsque l’on désir avoir une vue sur la ville, où sur le Golden Gate Bridge… il faut donc savoir être patient et attendre une éclaircie avant de se précipiter sur l’appareil photo !

À faire : une carte touristique de la ville nous a pas mal aidés dans l’organisation de nos deux jours à San Francisco.

Depuis notre hôtel, nous avons d’abord rejoins les fameuses « Painted Ladies » situées en face du non moins fameux Alamo Square. Ces petites maisons victoriennes sont exactement comme ce que nous avions imaginés :

La vue de San Francisco en arrière, avec les buildings du quartier financier, rajoute un vrai charme à ce paysage.

De là, nous pensions rejoindre les Twin Peaks, deux collines de 280m de haut depuis lesquelles on domine la ville. Nous voulions avoir un beau point de vue… raté ! Depuis Alamo Square nous avons constaté que nous ne pouvions même pas voir les collines tant elles étaient sous le brouillard… nous ne nous y sommes donc pas rendus et avons continué dans le quartier de Castro, le quartier gay de la ville, qui l’affiche fièrement un peu partout (passage piétons, guichets de banque…).

L’ambiance du quartier est géniale et très bobo ! De nombreux petits cafés aux odeurs appétissantes nous ont tenté au cours de la traversée du quartier…

Nous sommes ensuite redescendus au cœur de la ville en suivant Market Street, l’une des artères principales. Celle-ci mène directement à Union Square, Powell Street et les rues alentours, le quartier shopping de la ville, très très animé ! C’est ici aussi qu’on retrouve le départ des célèbres vieux tramways de San Francisco, à traction par câbles, qui font aussi la renommée de la ville.

Après une pause déjeuner dans Union Square en face des arbres en fleurs et un peu de shopping, nous sommes descendus direction la baie de San Francisco, en passant pr Chinatown et le Financial District. Des « Chinatown » (quartiers chinois), nous en avons visité de nombreux dans les villes américaines, et n’y trouvons pas d’intérêt particulier, néanmoins, celui de San Francisco vaut le détour. La déco est super !

En retrouvant Market Street, on arrive ensuite face au « Ferry Building » et au « Farmer’s Market » sorte de hall qui propose plein de bons produits… miam miam !

En continuant le long de la baie, nous tombons ensuite sur « Fisherman’s wharf », une zone touristique parmi les plus animées de la ville.

En bordure de baie, on trouve ici de tout ! Stands de confiseries, boutiques souvenirs, stands de jeux, restaurants… à faire sans hésité ! En plus, de la, nous avons droit à une vie bien dégagée (enfin, s’il n’y a pas de brouillard !) sur l’île d’Alcatraz, à 1,5 mile au large.

Nous ne nous sommes pas rendus à la célèbre prison, les billets valent au minimum 40$.

Depuis la marina, on peut continuer à suivre la piste cyclable sur les quais jusqu’au Golden Gate Bridge. Trois vues imprenables ici : le pont, la baie, et la ville !

Pour finir cette journée dans San Francisco, nous sommes rentrés à l’hôtel en passant par « Lombard Street » connue comme la route la plus sinueuse de San Francisco. Désillusion ! Elle est très très courte, seuls les habitants de la rue peuvent l’emprunter en voiture, et elle n’est pas si impressionnante que ça… à voir tout de même !

Cette première journée dans San Francisco nous aura fait parcourir au total 31km. Pas si mal ! Les pieds avaient bien besoin de repos après ça…

Nous avons consacré notre deuxième journée à la zone du Golden Gate. Nous l’avons traversé à pieds (2,7km) et, à chacune de ses extrémités, nous nous sommes rendus aux différents points de vue. Au final, nous avons parcouru 11km.

La traversée du pont est, je ne vous le cacherai pas, très bruyante ! Les voitures passent juste à côté des piétons. Le passage pour les piétons n’est pas très large puisqu’il faut le partager avec les nombreux vélos.

Nos impressions : un beau coup de coeur, nous qui n’aimons en général pas trop les villes. San Francisco est bien plus agréable, à notre goût, que sa consœur californienne Los Angeles. À visiter à pieds sans hésiter !

Yosemite National Park, Californie

Vous avez déjà forcément entendu parler de ce fabuleux parc, le deuxième le plus fréquenté aux États Unis.

Yosemite est célèbre pour sa Vallée majestueuse, ses nombreuses cascades, son « Half Dome » et… sa forte population d’ours !

Précautions : au début du printemps, la flore du parc est en pleine période de transition. La saison n’est pas la plus propice à la découverte du parc, qui se fait certainement mieux en été. En effet, à cause de la présence encore importante de neige et de glace en hauteur, les randonnées étaient forcément restreintes… à moins d’avoir des crampons ! Néanmoins, certains circuits de trail sont malgré tout fermés jusqu’à la saison d’été, à cause de l’état des chemins (arbres ou roches en travers) et des risques, encore possibles, d’avalanche.

Autre précaution à prendre : de nombreux ours peuplent le parc ! Un grand nombre de caissons en aluminium sont répartis un peu partout dans le parc afin que les visiteurs puissent y stocker nourriture et produits d’hygiène présentant une odeur qui pourrait attirer les ours. Interdit de laisser de la nourriture dans sa voiture, et les Rangers sont très stricts là dessus (on risque même une amende…). Les ours peuvent aller sur les parkings et il est déjà arrivé qu’ils se faufilent dans les voitures si quelque chose les attirait à l’intérieur. Par ailleurs certains sites du parc ont un panneau « fréquenté par les ours » car ce sont des zones où il n’est pas rare d’en croiser, y compris dans les campings. Malheureusement (ou heureusement ?! J’hésite…) nous n’en avons pas croisé durant notre séjour à Yosemite.

À voir : comme mentionné plus haut, la fin du mois de mars est encore restreinte en activité. À écouter la ranger du centre d’accueil, nous n’aurions pu faire que quelques petites balades de 1, 2, ou 3km. Heureusement, nous sommes plus téméraires !

La Yosemite Fall est sans conteste LE gros incontournable du parc. C’est cette carte postale qui fait sa renommée !

Sans crampons, impossible de se rendre au « Upper Yosemite Fall », tout en haut des chutes. Néanmoins, nous avons pu grimper un bon bout, afin d’avoir une vue magnifique sur celles ci.

Le chemin était bien dégagé, il n’y avait pas de neige jusqu’à ce que celle-ci nous stoppe net à environ 4km après le départ. De la, les personnes les plus prévoyantes enfilaient leurs crampons pour continuer.

Le « Valley Loop » est un chemin de trail qui, comme son nom l’indique, parcours tout le bas de la Vallée de Yosemite, le chemin est donc relativement plat. Nous y avons marché durant 19km, afin d’effectuer une boucle depuis Lower Yosemite Fall jusqu’à notre voiture sur le parking du Visitor Center. Les points de vue offerts par ce tour valent carrément la peine !

Ces deux randonnées ont pleinement occupé notre première journée dans le parc. Le lendemain, nous nous sommes rendues au départ de randonnée de Vernal Fall/Nevada Fall. Le chemin s’appelle « Mist Trail ». Et, grosse surprise, malgré les dires de la ranger la veille, nous avons pu effectuer entièrement ce trail en nous rendant en haut des chutes Nevada. Admirez par vous même la vue incroyable :

L’aller n’est que montée, et, vous l’aurez donc compris, le retour n’est que descente ! Il faut donc avoir les genoux et les cuisses bien accrochées pour cette randonnée quand même physique, avec un dénivelé positif d’environ 1200m au total. La première partie se fait très facilement mais, à un certain moment, nous avons rencontré un peu de neige, qui nous a obligé à redoubler de vigilance et parfois, à prendre des détours en escaladant les roches. Tout ça valait clairement la peine !

Cette randonnée nous a fait parcourir au final 22km. Nous avons par la suite terminé la journée par la petite balade au « Mirror Lake », courte et sympa (sauf que nos pieds n’étaient plus en mesure de l’apprécier autant que ça…).

Au niveau des points de vue, le Valley Loop en donne de très nombreux, notamment sur les chutes Yosemite et sur El Capitan, ce géant de granit :

Le point de vue le plus connu est certainement le Tunnel View, qui se situe après le tunnel juste à l’entrée du parc, avant de descendre dans la vallée. Il donne d’emblée une vision sur les deux géants de Yosemite : El Capitan, à gauche, et le Half Dome, en fond, paradis des grimpeurs qui n’ont pas froid aux yeux (c’est tenu par des câbles que l’on termine son ascension… pour vous dire…) :

En deux jours et en période encore « hivernale » nous avons donc pu pleinement nous occuper et profiter du parc.

Où dormir : plusieurs campings sont disponibles dans le parc, ainsi que de nombreux Lodges. Les lodges sont très chers, et les campings sont à priori complets des mois à l’avance ! Il faut donc se lever tôt si vous comptez bénéficier d’un désistement. Avec notre van, nous avons préféré dormir en dehors du parc. La première nuit nous avons trouvé, grâce à notre application iOverlander, un emplacement sur la route 41, à 62km de l’entrée, dans la « Sierra National Forest » ou l’on peut dormir gratuitement.

Nos deux nuits suivantes, nous les avons passé dans un petit paradis, un spot que nous appellerons « pépite » ! Après être sortis du parc par la route 140, en longeant la Merced River, nous avons tourné sur le pont qui la traverse, continué sur la gauche, et trouvé, au bord de la rivière, un camping, sous les arbres, en face d’une petite cascade. Grande chance pour nous : le camping était fermé jusqu’en mai, nous avions donc ce petit parking pour nous tout seul, et même un point d’eau dans le camping pour remplir nos bidons, le rêve !

Nos impressions : incontournable, évidemment ! L’un des plus beaux parcs que nous ayons visité (oui je sais je dis ça à chaque fois mais c’est dur de choisir !!). Yosemite coupe le souffle. Une déception s’il devait y en avoir une : Thibault rêvait de monter le Half Dome, hélas, l’ascension n’est possible qu’entre mai et octobre, lorsque les conditions météo sont pleinement favorables.